La dépouille mortelle remise aux autorités du Mali, le samedi 20 mars dernier, par la délégation du Comité international de la croix rouge (CICR) a formellement été identifiée comme celle de la missionnaire Suisse, Beatrix Stöckli, enlevée en janvier 2016 à Tombouctou, dans le Nord du Mali.
Dans un communiqué déposé à notre rédaction, mercredi, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale informe que le samedi 20 mars 2021, la délégation du CICR au Mali a remis aux autorités une dépouille mortelle non identifiée. Le communiqué précise que les analyses d’ADN prélevées sur la dépouille ont révélé que le corps est bien celui de la citoyenne suisse Béatrix Stöckli enlevée à Tombouctou, le 8 janvier 2016.
Face à cette tragédie, le gouvernement malien a exprimé à celui de la Confédération suisse et à sa famille de l avictime “durement éplorée, sa profonde compassion et ses condoléances les plus émues”. Avant de réaffirmer sa détermination à rechercher et à traduire devant les tribunaux, les auteurs de cet enlèvement.
Cette ressortissante suisse était installée au Mali, depuis une dizaine d’années. Missionnaire et native de Bâle, elle avait déjà été enlevée en 2012, puis libérée. Son enlèvement avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) à travers une vidéo.
Après sa libération, les autorités suisses lui avaient déconseillé de retourner à Tombouctou ,selon la presse suisse. Mais, elle est revenue à Tombouctou où elle s’occupait des enfants de la rue.
«Nous avons désormais la triste certitude de la mort de Béatrix Stöckli. Mes pensées vont à la famille de notre compatriote. Je suis soulagé que ce cas ait pu être résolu peu après ma visite au Mali. Merci aux autorités maliennes pour leur précieux soutien», a twitté Ignazio Cassis, conseiller fédéral des Affaires étrangères de la Confédération suisse.
La dépouille “sera transférée en Suisse dès que possible”, a annoncé le Département fédéral des Affaires étrangères.
DD/MD
Source : (AMAP)