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Mali : la violence sexuelle, tactique de guerre pour humilier les populations du nord (rapport ONU)

Pendant l’occupation des régions du nord, les groupes rebelles et leurs alliés terroristes ont commis de nombreuses exactions contre les populations. Les violences sexuelles se perpétraient de manière systématique, souvent sur des petites filles.

 

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Le secrétaire général des Nations Unies a produit un rapport sur les enfants et le conflit armé au Mali. Dans ce rapport, il accable tous les groupes armés ayant pris part au conflit de 2012 à 2013. La violence sexuelle est l’une des six formes d’atteintes graves, commises sur la personne des enfants, que traite le document.

« Ces groupes utilisaient la violence sexuelle comme tactique de guerre pour humilier les populations, leur faire peur et exercer un contrôle sur celles-ci. »

Le Sous-Groupe de la violence sexiste, du Groupe de la protection au Mali, a dénombré un total de 620 cas de violences sexuelles dont 106 cas contre les enfants, enregistrés d’avril 2012 à décembre 2013 dans les zones touchées par le conflit ou accueillant des personnes déplacées.

Ces violences sexuelles, souvent commises par plusieurs hommes à la fois, ont été perpétrées dans le cadre d’enlèvements et dans des situations d’esclavage sexuel ou de mariage forcé.

« En 2013, les responsables de la protection ont fourni des services essentiels à 276 victimes de viol. Dans plus d’un tiers des 276 cas signalés, le viol a été commis par plus d’une personne. Dans 68 des cas (25 %), les victimes étaient des enfants âgés de 2 à 17 ans. »

Ban Ki Moon relève, comme exemples, deux cas de viol sur des jeunes filles mineures : « Dans un cas, deux sœurs songhaïs âgées de 14 et 16 ans auraient été emmenées de force de leur domicile de Gao par des éléments du MNLA et violées par plusieurs hommes toute la nuit. Toujours à Gao, en juin 2012, quatre éléments du MUJAO ont enlevé et violé une fille bella, après avoir menacé son père lorsqu’il a tenté de protéger ses filles. »

Sur tous les cas de violences sexuelles, seulement sept victimes, dont quatre enfants, ont engagé une action en justice.

Un constat désolant qui s’explique par plusieurs facteurs, notamment la difficulté d’accès à la justice due à la faiblesse des moyens de la justice malienne. Cependant, le premier obstacle demeure le regard de la société. La plupart des victimes, craignant d’être stigmatisées par la société ou rejetées par leur famille, acceptent en contrepartie de leur silence des indemnisations en nature ou en numéraire.

La prise en charge de ces victimes par les services humanitaires reste entravée par l’insécurité, le manque d’information et la vétusté des infrastructures de transport. Le secrétaire général souligne néanmoins l’existence de 21 centres d’aide psychosociale, juridique et médicale pour les victimes.

Le rapport note,

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enfin, le risque de voir encore d’autres enfants subir des violences sexuelles de la part des « forces et acteurs non étatiques armés ». Cette situation est favorisée par l’insécurité régnante dans les régions du nord du Mali.

 

Autre presse

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