L’opposition malienne met en garde le gouvernement suite à la répression d’une manifestation interdite lancée à Bamako le samedi.
A en croire l’opposition qui a appelé à la démission du Premier ministre, une trentaine de personnes auraient été blessées, lors des affrontement avec la police, à deux mois de la présidentielle prévue le 29 juillet prochain.
“Il faut les mettre en garde parce que certains ont été des acteurs donc ils savent quel est le chemin de l’histoire. Il faut faire très attention. Depuis mars 91 on a pas connu une répression comme celle-ci”, a déclaré Soumaïla Cissé, le chef de cabinet du leader de l’opposition.
L’opposition a appelé à une nouvelle manifestation le vendredi 8 juin 2018.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé “toutes les parties au calme et à la retenue”. Il a exhorté “les acteurs politiques et de la société civile à privilégier le dialogue pour maintenir un environnement propice à la tenue d’élections crédibles et transparentes”, selon le communiqué des Nations Unies.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, 73 ans, a annoncé le 28 mai officiellement sa candidature à un second mandat. Il retrouvera sur sa route une quinzaine d’adversaires.
Source: africanews