Au Mali, la justice est elle devenue sélective, instrumentalisée par un Ministre qui semble
ignorer les règles et obligations de sa fonction ?

 
Un fils député et le père de son épouse, hissés, respectivement, président de la commission
défense et président de l’Assemblée Nationale !
Un contrat d’armement de plus de soixante-neuf milliards de francs CFA (69 000 000 000
FCFA), dont trente-cinq milliards (35 000 000 000) en matériels roulants et trente-quatre
milliards (34 000 000 000) en habillements et divers, accordés à un homme d’affaire au passif
aussi ténébreux que sulfureux et qui se trouve être de surcroît conseiller spécial du Président
de la République par décret du 7 janvier 2014.
Le Collectif des Maliens de la Diaspora reconnaît au président de la République la latitude de
gouverner avec ses hommes et femmes de confiance, mais encore faut-il que les choix
n’entravent pas le fonctionnement des institutions démocratiques et ne renvoient pas une image
négative du Mali.
Le choix doit incarner les engagements du président de la République vers un changement
positif au Mali et l’abolition des comportements reprochés aux régimes précédents tout en se
traduisant par des résultats concrets.
Ces faits, entre autres, dont certains nouveaux, qui caractérisent le Mali dirigé par le Président
Ibrahim Boubacar KEITA, sont à bannir à jamais.
Les Maliens avaient fondé un grand espoir sur l’Homme, élu avec plus de 77% des suffrages
exprimés, abstractions faites des rumeurs et soupçons de fraudes massives.
Pour rappel, il y a encore peu, le Collectif des Maliens de la Diaspora appelait le Peuple
malien à assurer le nouveau Président de son soutien, pour la mise en oeuvre de ses
engagements de campagne électorale, dont la lutte contre toute impunité et pour
l’indépendance de la justice.
Aujourd’hui, le constat est malheureusement amer !