Ce n’était pas évident. Le juge d’instruction, Yaya Karembé a subi toutes de sortes de
pression. Mais impassible, il a mené son instruction jusqu’au bout .

L’affaire des « bérets verts », compagnons du tristement célèbre capitaine catapulté général Amadou Aya Sanogo exécutés froidement, qui devait lui être donnée pour faire
la jonction des deux affaires, n’a pas encore été confié à un juge d’instruction. Malgré les chausse-trapes, malgré les intimidations et les menaces de certains officiers dont le général Sidi Touré de la SE, l’homme, imperturbable, a continué son instruction. Il retrouvé, avec sa formidable équipe d’enquêteurs, le charnier où Sanogo et ses hommes, ont enfouis, 21 bérets rouges après leur avoir ligotés et abattus lâchement. Et comme le juge d’instruction instruit à charge et à décharge, il a, pour soutenir son accusation, fait preuve d’un professionnalisme avéré, en allant chercher les corps des compagnons du capitaine-général Sanogo qui ont été, eux aussi, ont été lâchement occis après la mutinerie du 30 octobre. Le clou de brillante enquête, l’une des meilleurs dans l’histoire judiciaire du Mali, a été la découverte du corps du colonel Youssouf Traoré jusque dans le puits d’une maison de Sanogo à Kati Malibougou Rue 401. Youssouf a été égorgé, son sang a servi à assouvir la soif des fétiches de Sanogo qui se trouvaient dans une chambre. C’est découverte a jeté la panique chez Sanogo, ses amis et ses sbires qui commencent à s’épancher dans radio pour cracher le venin sur le juge Karembé. Lequel, n’a fait que son travail, rien que son travail

 
Bravo Karembé !.