La Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a demandé au Mali de lui fournir d’ici au 28 août un mémoire justifiant la résidence surveillée de Moctar Ouane, ancien Premier ministre de la transition, et Bah Ndaw, ancien président de la transition. Les deux personnalités sont privées de liberté depuis le 24 mai à la suite d’un coup d’état militaire les démettant de leurs fonctions.
En plus d’avoir saisi la Cour de justice de la Cédéao, leur avocat, maître Mamadou Ismaela Konaté a déposé une plainte au Mali « pour arrestation illégale et séquestration ».
« Violations »
« Ces situations, dit-il, constituent des violations, et c’est pour cela qu’en saisissant le procureur de la Commune III, qui lui-même a transmis ma plainte nominative personnelle contre le colonel Assimi Goïta, l’a transmis donc au procureur général. J’attends que ces autorités judicaires se prononcent très vite, et j’attends également que la Cour de justice de la Cédéao qui en principe doit recevoir une suite de l’État du Mali à la fin de ce mois se prononce également sur ce qui concerne les mesures urgentes qui ont été faites. »
« Irrégularités »
« J’ai rappelé également d’autres instances que j’ai saisies, le Haut-Commissaire des droits de l’homme, pour justement dénoncer ces attitudes-là, pour dire les anomalies et les irrégularités dans ce dossier-là », conclut maître Mamadou Ismaela Konaté.
Source: RFI