La maison de la presse a abrité, le mardi 27 septembre une conférence de presse organisée par les chefs de fraction, responsables, leaders et notabilités ressortissants de Ber dans la région de Tombouctou.
Cette conférence animée par Ould Matady, Moulaye Ahmed, Bakala Ag Hamata, Assarid Ag Imbaracarawane et Sidy Mohamed Ould Mohamed, avait pour objectif de dénoncer les aventures guerrières et injustifiées de la CMA. Ces personnes jadis Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) donc de la CMA adhèrent désormais aux idéaux de la Plateforme et s’inscrit désormais dans l’unité de la République du Mali.
« Désormais nous n’entendons plus nous lasser embarquer dans des aventures guerrière injustifiées ou pour des raisons inavouées » a introduit monsieur Sidi Mohamed Ould Mohamed, porte parole des notabilités de Ber. A l’en croire, l’accord de paix issu du processus d’Alger signé par la CMA et la plateforme évoque de façon claire la préservation de l’unité nationale, la laïcité et l’intégrité territoriale du Mali.
Dès lors, il nous est incompréhensible que nos populations continuent d’être instrumentalisées pour des marches contre la République et conduites dans des conflits fratricides a-t-il poursuivi. Désormais, ces ex membres de la CMA se portent en garante de la paix. Nous avons souhaité, explique monsieur Sidi Mohamed Ould Mohamed, faire cette déclaration devant la presse nationale et internationale mais aussi devant nos frères de la plateforme avec lesquels nous comptons tous mettre en œuvre pour privilégier le combat pour la paix et le développement au bénéfice de nos populations qui ont tant souffert. Cette déclaration sonne comme un aveu.
Car dira-t-il « nous demandons au peuple malien de bien vouloir pardonner et de prier pour le retour de nos frères égarés de la république ». En tout état de cause, le départ de ces personnes fragilise davantage la CMA qui n’existe d’ailleurs que sur papier. Elle se réduit chaque jour à sa plus simple expression, car traquée sur le terrain depuis des mois déjà par le GATIA du général El Hadj Ag Gamou.
Abdrahamane Sissoko
La rédaction
