La mission conduite pendant trois jours au Mali par l’émissaire de la Cédéao, l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan, “reste préoccupée par l’insuffisance d’actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral”, selon un communiqué lu devant la presse.
Le Mali, plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d’insurrections indépendantistes et jihadistes dans le Nord du pays en 2012, a été le théâtre de deux coups d’Etat militaires en août 2020 et mai 2021.
Les militaires au pouvoir se sont engagés sous la pression de la communauté internationale et de la Cédéao à rendre le pouvoir aux civils et à organiser des élections nationales en février 2022 à l’issue d’une “transition” limitée à 18 mois.
Le doute va cependant grandissant quant au respect du calendrier par les colonels au pouvoir. La mission de la Cédéao “a rappelé l’importance du respect de la date des élections annoncées afin de montrer la crédibilité du processus de transition”. Elle “a encouragé le gouvernement de transition à présenter rapidement un chronogramme”, ou échéancier, pour la tenue de ces élections.