Dans la volonté d’instaurer le Mali Kura, les Forces de défense et de sécurité (FDS) maliennes sont en première ligne. Conformément à leurs missions régaliennes, celles-ci se surpassent pour faire du Mali Kura une réalité que d’aucuns pensent inimaginable au regard de l’état de déliquescence dans lequel se trouvait le pays.
Embourbé dans une crise multiforme depuis 2012, l’existence même du Mali a été longtemps menacée par le terrorisme. Avec l’arrivée des autorités actuelles à la tête du pays, la situation se redresse peu à peu au grand désarroi des bandits armés. Pour ce faire, celles-ci ont fait de la formation, du renforcement des rangs et de l’équipement des Forces de défense et de sécurité leur cheval de bataille.
Ces démarches ont notamment consisté à doter les FDS de moyens performants et adaptés à l’évolution de la situation sécuritaire avec l’achat des aéronefs et drones armés. Ces appareils équipés des systèmes de reconnaissance et de surveillance de pointe permettent à l’armée d’avoir le contrôle de l’espace aérien du pays et d’appuyer les éléments terrestres en appui feu et logistique mais aussi pour les évacuations sanitaires.
“Lorsque nous étions engagés sur le terrain, certains de nos compagnons blessés criaient de douleur jusqu’à ce qu’ils passent de vie à trépas”, se remémore tristement le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara pour qui cette situation déplorable est désormais un mauvais souvenir.
Outre l’équipement, les rangs des Forces armées et de sécurité ont été aussi renforcés avec de milliers de nouvelles recrues dans plusieurs corps. Aussi, la militarisation de la police et de la protection civile pour pouvoir occuper les zones reconquises par l’armée afin d’y assurer la sécurité des populations et de leurs biens et empêcher le retour des groupes terroristes.
Remises en selle, les FDS maliennes, fidèles à leur serment, sont en première ligne et se donnent corps et âme pour la reconquête de l’intégrité territoriale longtemps menacée. Désormais seuls maîtres à bord, après le départ des forces armées étrangères, elles continuent leur progression au fin fond du Nord du pays jadis décrété en “no man’s land” par les terroristes qui y régnaient en maîtres absolus.
Perçu comme étant l’une des dernières proches de résistance terroriste, l’introduction des Forces armées et de sécurité malienne dans la ville de Kidal semble imminente. Celles-ci rodant déjà aux alentours tout en continuant leur progression après avoir déjà conquis les camps militaires de d’Anéfis et de Tessalit.
Alors que les Maliens aspirent à un nouveau Mali, celui-ci ne peut être trouvé qu’après l’instauration de la souveraineté et de l’intégrité territoriale. Ce à quoi s’attèle l’armée nationale pour faire régner un climat de paix gage de tout développement.
Persuadé que les FDS sont dans de bonnes conditions pour relever les défis actuels auxquels notre pays fait face, le ministre de la défense a rassuré que celles-ci continueront à tout donner pour que le Mali puisse s’affirmer concrètement dans le concert des grandes nations.
Une déclaration que le ministre Sadio Camara a faite lors de la pose de la première pierre du camp militaire de San (l’un des 5 nouveaux camps militaires après Koutiala, Bougouni, Diéma et Yorosso) visant à renforcer le dispositif de sécurisation des régions concernées et la libre circulation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du pays.
A C.
Mali Tribune