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Mali: justice “en marche”, mais des progrès à faire sur les crimes du Nord (ONG)

La justice est “en marche” au Mali, en
particulier contre les auteurs du putsch de 2012, mais des progrès restent à
faire notamment sur les crimes dans le Nord, selon un rapport de deux ONG de
défense des droits de l’Homme.

mohamed ali bathil ministre justice mali garde sceaux micro interview

 
Dans ce rapport publié jeudi intitulé “Mali: la justice en marche”, la
Fédération internationale de défense des droits de l’Homme (FIDH) et
l’Association malienne de défense des droits de l’Homme (AMDH) soulignent que
“la volonté de faire avancer la justice pour juger les auteurs des crimes
commis lors de la crise malienne est manifeste”.
Elles se félicitent en particulier de “l’ouverture d’une instruction
judiciaire, le 14 mars, sur la mutinerie du 30 septembre 2013” à Kati,
quartier général des putschistes près de Bamako, menée par des hommes excédés
par les avantages alors accordés à l’auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012,
Amadou Sanogo, qui a fini par être arrêté et incarcéré en novembre 2013. La
répression de cette mutinerie avait fait au moins six morts.
Sanogo est également inculpé dans l’affaire dite des “bérets rouges”, des
militaires fidèles au président renversé Amadou Toumani Touré, dont une
vingtaine de corps avaient été retrouvés dans des charniers près de Bamako en
décembre 2013.
Ces différentes poursuites constituent “une avancée importante contre
l’impunité au Mali”, se réjouissent la FIDH et l’AMDH, qui notent cependant
que “beaucoup reste à faire, en particulier dans le dossier des crimes du Nord
qui regroupe des dizaines de procédures judiciaires distinctes”. Ces
organisations “appellent à renforcer les enquêtes sur le terrain ainsi qu’à
une plus grande participation des victimes qui, ne sont à ce jour qu’une
quinzaine à s’être constituées parties civiles”.
Le rapport souligne en particulier que diverses exactions attribuées aux
forces armées maliennes en 2013 “contre des civils ou de présumés jihadistes”
dans le Nord semblent à ce jour n’avoir fait l’objet d’aucune “condamnation
judiciaire”.
Le putsch mené en mars 2012 par Sanogo , alors un obscur capitaine ensuite
promu général avant de tomber en disgrâce fin 2013 après l’entrée en fonction
du nouveau président élu Ibrahim Boubacar Keïta, avait précipité la chute du
nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés.
Ces groupes ont occupé cette région pendant plus de neuf mois avant d’en
être en partie chassés par une intervention militaire internationale lancée à
l’initiative de la France le 11 janvier 2013, associant l’armée malienne, et
toujours en cours.

source : afp

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