Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Mali, guerre de communiqués entre Paris et Bamako

Dans la nuit du 23 au 24 octobre, un raid mené par les soldats de l’opération « Barkhane » et les commandos de la force « Sabre », les unités spéciales françaises au Sahel, a visé un camp d’entraînement djihadiste près d’Abeibara, dans le nord du Mali. Lors de son point de presse hebdomadaire du 27 octobre, à Paris, l’état-major a annoncé avoir neutralisé quinze membres d’un « groupe armé terroriste » lié à Ansar Eddine.

ibrahim boubacar keita ibk president malien emmanuel macron francais sahel g5

D’où, d’aprés le Monde, une guerre de communication, dont le djihadiste Iyad Ag-Ghali, l’émir du Jamaat Nosrat al-islam wal Mouslimin (JNIM), qui veut fédérer plusieurs mouvements armés de la région, apparaît pour l’heure comme le vainqueur.

Accusant la France de bavure, Iyad Ag-Ghali, lui-même une cible prioritaire pour Paris, a assuré, dans un communiqué paru le 28 octobre, que « les bombardements [avaient] tué les onze soldats maliens qui étaient captifs près d’Abeibara ainsi que trois moudjahidine ». Puis, dans un deuxième communiqué en français, le djihadiste s’est vanté d’être « prêt à fournir les corps ».

Trois jours plus tard a suivi un communiqué du ministre de la défense malien, évoquant « une opération antiterroriste de la force “Barkhane” au cours de laquelle des militaires maliens, détenus par des terroristes, ont trouvé la mort ».

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct