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Mali, guerre de communiqués entre Paris et Bamako

Dans la nuit du 23 au 24 octobre, un raid mené par les soldats de l’opération « Barkhane » et les commandos de la force « Sabre », les unités spéciales françaises au Sahel, a visé un camp d’entraînement djihadiste près d’Abeibara, dans le nord du Mali. Lors de son point de presse hebdomadaire du 27 octobre, à Paris, l’état-major a annoncé avoir neutralisé quinze membres d’un « groupe armé terroriste » lié à Ansar Eddine.

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D’où, d’aprés le Monde, une guerre de communication, dont le djihadiste Iyad Ag-Ghali, l’émir du Jamaat Nosrat al-islam wal Mouslimin (JNIM), qui veut fédérer plusieurs mouvements armés de la région, apparaît pour l’heure comme le vainqueur.

Accusant la France de bavure, Iyad Ag-Ghali, lui-même une cible prioritaire pour Paris, a assuré, dans un communiqué paru le 28 octobre, que « les bombardements [avaient] tué les onze soldats maliens qui étaient captifs près d’Abeibara ainsi que trois moudjahidine ». Puis, dans un deuxième communiqué en français, le djihadiste s’est vanté d’être « prêt à fournir les corps ».

Trois jours plus tard a suivi un communiqué du ministre de la défense malien, évoquant « une opération antiterroriste de la force “Barkhane” au cours de laquelle des militaires maliens, détenus par des terroristes, ont trouvé la mort ».

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