L’affluence des électeurs était très faible à la mi-journée à Bamako et dans plusieurs circonscriptions du Mali, pour le scrutin communal de ce dimanche, selon les médias.
Le taux de participation est le principal enjeu des élections qui ont été reportées à quatre reprises pour des raisons de sécurité.
Ce scrutin doit permettre à quelque 7 millions d’électeurs de choisir parmi 4 122 candidats les futurs dirigeants de 703 communes du Mali.
Des sources concordantes (médias locaux et habitants) font état de l’annulation des élections dans certaines communes du cercle de Mopti pour des “raisons de sécurité” et de l’enlèvement, samedi, d’un candidat de la commune de Djounguani (Koro/Mopti) par les hommes armés.
Pour la sécurité du scrutin et des électeurs, l’Etat a déployé 14.600 agents des forces armées et de sécurité sur l’ensemble du territorial.
“L’enjeu principal est sans doute l’affluence, donc le taux de participation parce que la campagne n’a pas mobilisé”, a expliqué Seydou Maïga, un observateur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le chef de l’Etat malien a appelé ses compatriotes à sortir massivement pour voter dans “le calme, la sérénité, la paix pour l’émergence d’un nouveau Mali où chaque Malien compte”.
“Le vote, c’est la démocratie en marche. Notre démocratie continue sa marche inexorable”, a déclaré à la presse le président Ibrahim Boubacar Kéita après avoir accompli son devoir citoyen.
“Nous avons reporté ces élections quatre fois afin qu’elles soient inclusives. Et quatre fois cela suffit”, a-t-il rappelé.
La fermeture des bureaux de vote est prévue pour 18h T.U. Mais, selon la loi électorale, si au delà il y a des électeurs, ils doivent être autorisés à voter avant le dépouillement des scrutins. Fi