Plus de deux semaines après l’interpellation des 49 militaires ivoiriens à Bamako, la Minusma reconnaît que certaines procédures « n’ont pas été suivies ». Un début de réponse qui peine encore à faire la lumière sur la situation.
Première ébauche d’explication pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, la Minusma. Près de deux semaines après l’interpellation, le 10 juillet, de 49 soldats ivoiriens à Bamako, la mission onusienne s’est adressé au ministère des Affaires étrangères malien à travers une note verbale qui a fuité sur les réseaux sociaux.
Le document, qui a été émis deux jours avant la visite du secrétaire général adjoint de l’ONU pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, arrivé au Mali ce dimanche 24 juillet, n’apporte que peu d’éclairages sur la situation.
Depuis plus de deux semaines, les versions d’Abidjan et des Nations unies se contredisent. Alors que le gouvernement ivoirien a défendu à plusieurs reprises que ses militaires étaient déployés en appui à des contingents de la Minusma dans le cadre d’une convention signée avec l’ONU à partir
Source : Jeune Afrique