Au Mali l’opposition et la coordination des mouvements de l’Azawad émettent des réserves sur la tenue des élections municipales partielles couplées aux élections de conseillers de cercles, des régions et du district de Bamako prévues le 17 décembre prochain.
Les ex-rebelles de la CMA appellent le gouvernement à surseoir aux élections en raison de l’impréparation.
Ce weekend la CMA demandé au gouvernement de surseoir au double scrutin du 17 décembre ” jusqu’à la mise en place des conditions optimales, idoines et transparentes pour la tenue de ce rendez-vous décisif pour l’ensemble des populations et ce, sous l’égide de la Communauté Internationale”.
Les ex-rebelles indiquent qu’ils s’opposeront à la tenue de ces élections si les conditions, telles que l’opérationnalisation des autorités intérimaires et le retour des réfugiés, ne sont pas remplies aux préalables.
L’opposition craint une mascarade d’élections pour plusieurs raisons.
Elle dénonce aussi la rétention des cartes d’électeurs appelé ici carte Nina par le pouvoir.
Le chef de file de l’opposition Soumaila Cissé met en garde contre une mascarade d’élections
Les réserves de l’opposition concernent à court termes les élections de décembre et à long terme la présidentielle et les législatives, toute deux attendues dans la seconde moitié de 2018.
Les 17 décembre, les Maliens sont appelés à élire leur conseillers de cercle, de régions et du district de Bamako.
Le même jour auront lieu des élections municipales partielles dans 59 des 703 communes du Mali, où elles n’ont pu se tenir en 2016 à cause de l’insécurité.
Les 59 communes sont situées dans le nord et le centre du pays où l’insécurité est toujours grandissante.
La campagne pour le double scrutin s’ouvre cette semaine.
BBC Afrique