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Mali – Crise sociopolitique: Bamako a repris ce lundi avec des mouvements de contestation

Après le communiqué final de la Mission de médiation de la CEDEAO sur la crise sociopolitique malienne ce dimanche, Bamako s’est réveillée avec des mouvements de contestation par endroit malgré l’appel à la non violence de l’imam Dicko. Les banques qui avaient annoncé leur fermeture depuis la semaine dernière, restent fermées par mesure de précaution. Dans les accès de certains quartiers de la capitale sont pris d’assaut par des jeunes. Selon le confrère Kassim Traoré, le rond point Daoudabougou, Magnambougou , Torokorobougou sur la rive droite et même sur les routes Kalaban Coura, des pneus sont brûlés et des barricades sont érigées. Sur les réseaux sociaux les partages et des positions sont faits.

 

Les commerçants riverains et des stations à essence craignent de vivre les casses du premier week-end de l’appel à la désobéissance civile. D’ailleurs, à certains endroits comme à Yirimadio ou à Niamana les stations à essence portent toujours les stigmates de la vague de manifestations du 10 au 13 juillet 2020. Le Communiqué final de la Mission de la CEDEAO au Mali ce dimanche 19 juillet 2020 liste plusieurs recommandations. En ce qui concerne la reconstitution de la Cour constitutionnelle, la mission recommande que la Présidence de la République et le Conseil Supérieur de la magistrature nomme chacun trois (3) membres de la Cour Constitutionnelle. Cependant, les nominations de la Présidence de la République se feront en concertation avec toutes les parties prenantes selon les recommandations de la Mission. La Cour ainsi reconstituée devra délibérer et réexaminer les résultats des élections législatives concernant les trente et un (31) députés contestés au Parlement. La mise en place d’urgence un gouvernement d’union nationale, sur la base du consensus et tenant compte des recommandations du Dialogue National Inclusif est préconisée. Cinquante pour cent (50%) des membres du gouvernement proviendront de la coalition au pouvoir, 30% de l’opposition et 20% de la société civile. Malgré ces propositions de la CEDEAO, l’appel à la démission du Président Ibrahim Boubacar Keita est maintenue par le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotes (M5-RFP).

Idelette BISSUU

Journal du Mali

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