Les employés du CICR qui avaient été pris en otage le samedi dernier ont recouvré la liberté au petit matin ce vendredi 22 avril.

Cette libération des deux derniers otages est le fruit de plusieurs tractations et surtout d’un bras de fer très musclé entre les forces internationales et les ravisseurs d’Ansar Dine qui entendaient s’opposer à l’arrestation de l’un des leurs, nous rapporte Rfi.

Les employés du CICR respirent (à nouveau) le vent de la liberté

Les employés du CICR n’oublieront pas de si tôt la mésaventure qu’ils ont vécue ces derniers temps. Partis en mission à Abeïbara, dans la région de Kidal, ces trois humanitaires du Comité international de la Croix-Rouge(CICR) ont été enlevés par un homme à moto, à quelques encablures de cette localité. Ce dernier les a ensuite remis à des responsables communautaires avant de tomber entre les mains des Jihadistes d’Ansar Dine. Deux jours après leur forfait, les ravisseurs ont libéréMalick ag Sibdiga, l’un de ces otages, mais en lui enjoignant de porter leur revendication à qui de droit. Quelque temps après, c’est Iyad Ag Ghali qui demande également la libération de l’un de ses proches arrêté par Barkhane.

C’est dans ce méli-mélo que Valéry Mbaoh Nana, porte-parole du CICR à Bamako, a entrepris des démarches pour obtenir la libération de ses collaborateurs. De même, les élus et cadres de la région avaient proposé leurs bons offices pour favoriser le compromis entre les deux parties. De son côté, la force française de Barkhane qui agissait en représailles de la mort de ses trois éléments, le 12 avril dernier, avait promis faire le nécessaire pour faire tomber le soufflet. Tout est bien qui finit bien, dirait-on, car tous les otages ont été libérés en bonne santé et sans condition, à en croire la Croix-Rouge.

Source: Afrique sur7