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Mali : « Ce qui nous tue, ce n’est pas le coronavirus mais la guerre »- Au moins 12 personnes ont été tuées dans une attaque contre plusieurs villages

Au moins douze personnes ont été tuées dans une attaque contre plusieurs villages du centre du Mali, a déclaré jeudi un responsable local.
Des hommes armés à moto ont attaqué plusieurs villages près de la ville de Bandiagara, dans la région centrale de Mopti, au Mali, selon un proche d’une des victimes et un rapport interne de l’ONU.

« Ce qui nous tue, ce n’est pas le coronavirus mais la guerre », a déclaré Ali Dolo, le maire de la zone rurale où les attaques ont eu lieu, ajoutant que les assaillants sont partis avec quelque 500 têtes de bétail.

Le Mali peine à contenir une insurrection islamiste qui a éclaté en 2012 et qui a coûté la vie à des milliers de militaires et de civils depuis. Malgré la présence de milliers de soldats français et onusiens, le conflit a englouti le centre du pays et s’est propagé au Burkina Faso et au Niger voisins.

Le bilan a également été confirmé par un rapport interne des Nations Unies .

« Entre 16 heures et 21 heures … de présumés bandits armés peuls ont attaqué plusieurs communautés », a indiqué le rapport, ajoutant que les villages étaient à une trentaine de kilomètres (18 miles) de Bandiagara.

Les attaques militantes au Mali ont souvent une dimension ethnique.

Le peuple pastoral peul est accusé d’être proche des djihadistes, une perception qui a conduit à des massacres entre eux et les chasseurs traditionnels.

Dolo, le maire, a également déclaré que les assaillants étaient des Peuls.

Intellivoire

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