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Mali, Burkina, Niger… Pour Air France, la fin de l’âge d’or ?

En quittant précipitamment Bamako, la compagnie française s’est attiré les foudres des autorités locales. Alors que les dessertes de plusieurs destinations africaines sont suspendues, les concurrents sont déjà en embuscade.

Plus de 10 000 sièges proposés en août 2022, moins de 5 000 l’année suivante. Pour Air France, la suspension des vols entre Paris et Bamako, en vigueur depuis le 7 août, est loin d’être indolore. Et pour cause : après Abidjan et Dakar, la capitale malienne était, à l’été 2022, la 3e destination d’Afrique subsaharienne (si l’on excepte la ville française de Saint-Denis), en matière de capacité, selon le fournisseur de données aériennes OAG.

Si Niamey et Ouagadougou sont loin derrière, avec une offre de 4 000 sièges pour chacune des deux destinations en août 2022, l’arrêt brutal de leurs dessertes par la compagnie française, depuis le 27 juillet pour la première et le 7 août pour la seconde, n’en signifie pas moins la perte cumulée de plusieurs milliers de sièges, représentant au moins 3 millions d’euros de manque à gagner, selon nos estimations. Ajouter le Mali à ce calcul revient, à peu

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