De fissure au sein de la classe politique en lieu et place de l’union sacrée sur la relecture de la charte des partis politiques en cours. Alors que le parti ADP-Maliba se désolidarise de la déclaration commune faite samedi 26 avril par plusieurs forces politiques exigeant le respect de la constitution, le parti Union pour la République et la Démocratie annonce son retrait de l’IPAC.
Le parti du feu Soumaïla Cissé, Union pour la République et la Démocratie (URD) a annoncé, le 25 avril 2025, son retrait de l’initiative des partis politiques sur la charte (IPAC), un regroupement composé de plusieurs partis qui luttent contre la dissolution des partis en vue par la transition. Le combat contre la dissolution des partis est mené par plusieurs partis dont ceux de la plateforme (IPAC-FPMP) composée de plus de 101 partis. Ainsi, l’URD reconnait avoir été membre de l’IPAC, attachée aux valeurs de rassemblement et de renforcement de la démocratie. Evoluant au sein de l’IPAC, la force politique souligne avoir contribué à la réflexion et à l’élaboration d’un document unique assorti de propositions consensuelles. Cela, en vue d’une relecture apaisée et constructive de la loi portant charte des partis politiques. Aussi, l’URD énonce avoir pris part à la conférence de presse explicative du document adressé au ministre délégué auprès du premier ministre en charge du soutien au processus électoral. Elle considère que son apport la classe politique doit servir de tremplin à une relance du dialogue entre le gouvernement et la classe politique. « Au regard de l’environnement politico-sécuritaire actuel et de l’intérêt supérieur de la Nation, l’URD ne saurait être partie prenante des activités qu’elles soient (meetings, marches, conférences de presse, points de presse… Conformément à la décision de la réunion, du secrétariat exécutif du parti, tenue le jeudi 24 avril 2025 à son siège, l’URD se retire de l’IPAC », mentionne-t-on. Pour sa part, ADP-Maliba tient à préciser qu’il s’inscrit au respect de la constitution et des conclusions des Assises nationales de la refondation, consacrant toute la démocratie et le multipartisme. La force politique dit saluer toute initiative tendant au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit. L’ADP-Maliba souligne, par ailleurs, qu’il n’a demandé aucun représentant à l’effet, de le représenter à la conférence de presse animée par les partis politiques. Elle annonce « se désolidariser, par conséquent, de tout propos, acte posé par ledit responsable et de toute déclaration ayant sanctionné ladite conférence », lit-on dans son communiqué en date du 26 avril dernier.
Mamadou Diarra
Source : Le PAYS