La décision a été prise lors du conseil des ministres tenu ce mercredi à Bamako. Selon le communiqué dudit conseil, le projet de décret adopté autorise l’encaissement de ressources additionnelles d’un montant de 12 milliards 135 millions 205 mille francs CFA. Ces ressources permettront d’améliorer les recettes du budget d’Etat 2019.
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le conseil des ministres a adopté un projet de décret portant autorisation d’encaissement de ressources budgétaires additionnelles au titre de l’exercice budgétaire 2019.
En application de la Loi n°2013-028 du 11 juillet 2013, modifiée, relative aux lois de finances, le projet de décret adopté autorise l’encaissement de ressources additionnelles d’un montant de 12 milliards 135 millions 205 mille francs CFA. Ces ressources permettront d’améliorer les recettes du budget d’Etat 2019.
Pour rappel, « le budget 2019 est arrêté en recettes à 2023,150 milliards FCFA en termes de prévisions de recouvrement et à 2410,400 milliards de FCFA en dépenses. Le déficit budgétaire global est de 387,250 milliards, contre 373,153 milliards en 2018 (soit une augmentation de 3,78%). Ce gap sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor » indique le rapport présenté devant l’Assemblée nationale.
Le rapport précise que les prévisions de recettes du budget général se chiffrent à 1896,563 milliards de FCFA, les budgets annexes (constitués de 7 Entrepôts) à 7,858 milliards FCFA, et les Comptes spéciaux du Trésor à 118,729 milliards. Les ressources et les charges de trésorerie sont respectivement estimées à 378,305 milliards et 348,798 milliards en 2019.
Au titre des ressources du budget pour l’exercice 2019, la politique fiscale sera fondée sur l’accroissement de la mobilisation des recettes intérieures et des recettes de porte. Quant aux dépenses, la politique fiscale s’inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) 2016-2018 et la mise en œuvre des grandes lignes de la mission du chef du gouvernement.
Mahamane Maïga
Source: lejecom