La France annonce vendredi avoir porté un coup significatif aux groupes armés djihadistes au Mali, par un raid “audacieux” des forces françaises de l’opération Barkhane dans lequel une vingtaine de djihadistes dont des chefs ont été tués ou capturés dans le nord-est du pays.
23 djihadistes tués, dont des chefs. “Vingt-trois terroristes, dont des chefs d’Ansar Eddine ainsi que d’Al Mourabitoune, connus pour leurs exactions à l’encontre de la population malienne, ont été tués ou capturés dans cette opération” menée dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré vendredi le général François Lecointre, chef d’état-major des armées, dans un communiqué. “Cette action d’éclat porte un coup significatif aux groupes armés terroristes”, souligne-t-il.
Deux groupes djihadistes alliés. Le raid, qui impliquait les forces spéciales françaises, s’est concentré sur “trois objectifs de groupes armés terroristes” entre Boghassa et Tin Zaouatine, dans une zone de prédilection du groupe Ansar Dine. Ansar Dine est un groupe armé salafiste fondé en 2012 et dirigé par Iyad Ag Ghali. Le chef touareg malien est “un terroriste et un criminel” contre lequel la France mène la guerre sans la moindre négociation, avait déclaré Emmanuel Macron en décembre dernier. Al Mourabitoune est pour sa part lié à Al-Qaïda et commandé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar. Les deux groupes djihadistes ont annoncé il y a près d’un an qu’ils allaient fusionner leurs forces.
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