L’Adjudant Daouda Kanté s’est suicidé. Les faits se sont déroulés dans la journée du mercredi 26 octobre au Camp III de la Gendarmerie de Bamako, juste au flanc de la colline de N’Tomikorobougou. Le sous-officier, considéré comme un malade mental, aurait été chargé de relever ou de vérifier les numéros des armes sur place. Après avoir relevé celui de la sentinelle, il se serait dirigé après dans le magasin des armes. Quelques instants après, un coup de feu retentit dans le magasin. Accourus sur les lieux, ses compagnons le trouvèrent gisant dans une mare de sang. Vérification faite, sa tête portait un trou béant. Autrement dit, il s’est tiré une balle dans la tête.
La mort de l’Adjudant, un malade mental qui ne laissait pas des signes de nervosité, a immédiatement endeuillé le Camp III.
La question est alors de savoir si la hiérarchie ignorait tout de sa maladie. Si oui, pourquoi l’avoir laissé s’approcher des armes ? Une enquête est ouverte pour situer les responsabilités. En attendant, c’est une double perte pour la Gendarmerie : le suicide d’un de ses éléments et une balle perdue.
Source: sphynx