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Maladies hydriques : Assainir pour mieux vivre

A la saison pluvieuse, les maladies hydriques sont beaucoup plus fréquentes. Les eaux stagnantes partout dans les ruelles causent de nombreux soucis de santé. Dr. Amadou Lamine Cissé, médecin généraliste au Centre de santé de référence (CSRef) de la Commune III nous édifie sur ses différentes maladies hydriques et comment les prévenir.

La saison des pluies augmente les risques de maladies hydriques comme le choléra. Pendant cette saison, de nombreuses personnes sont tentées de boire l’eau de pluie ou de l’utiliser à des fins de travaux domestiques. C’est une mauvaise attitude. De ce fait, les maladies hydriques sont des maladies causées par la consommation d’eau contaminée par des fèces animales, humaines ou produits chimiques qui contiennent des microorganismes pathogènes.

Les maladies hydriques (ou maladies à transmission hydrique) sont liées à la qualité de l’eau et à l’accès à l’eau potable. Ce sont souvent des maladies qui peuvent être évitées car elles sont provoquées par l’indigestion ou le contact avec des eaux insalubres.

Aux dires du Dr. Cissé : ces eaux non potables sont le vecteur de micro-organismes (bactéries) de virus et de contaminants chimiques qui engendrent des troubles et des pathologies pouvant être mortelles. Le cholera qui est la plus grave des différentes diarrhées autre que le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde, les hépatites A et B font parties des maladies hydriques les plus fréquentes et qui sont liées directement à l’eau. Il y a d’autres maladies indirectement liées à l’eau comme le paludisme, la bilharziose. Il y a aussi d’autres maladies liées aux produits chimiques qui sont un peu fréquents vu le nombre de teinturière qui déverse leurs eaux aux fleuves.

Quatre grands groupes de maladies sont liées à la disponibilité et à la qualité de l’eau, ainsi qu’à la gestion efficace des ressources hydriques : les maladies en rapport avec une carence aigüe ou chronique en eau propre, les maladies liées à la contamination de l’eau par des toxiques et les maladies à transmission dite vectorielle.

Ainsi, il peut s’agir d’eaux utilisées souvent pour la cuisson, la baignade, pour se laver ou pour laver des objets. Le risque de transmission le plus direct est lié à l’eau de boisson qui peut être diminué ou presque supprimé par une bonne filtration ou désinfection et un stockage adéquat. Le passage du pathogène peut aussi se faire via des blessures ou par le passage d’un parasite au travers de la peau.

Selon leurs provenances, on distingue habituellement les eaux souterraines, pluviales ou de ruissellement, les eaux de surface provenant du milieu naturel (sources, cours d’eau, mares) ou encore les eaux provenant de lacs de barrages ou des réservoirs artificiels. On peut aussi distinguer avec des risques souvent différents les eaux utilisées dans la sphère domestiques après le passage par un réseau de distribution ou à partir d’un puits utilisées dans le milieu professionnel”, souligne Dr. Cissé.

Par ailleurs, ces maladies touchent bon nombre de personnes surtout celles qui sont beaucoup plus proches des zones insalubres ou qui habitent à côté des cours d’eaux car elles sont beaucoup plus exposées. La maladie est due à des eaux insalubres.

Pour les prévenir c’est plus simple, cela va des mesures individuelles aux mesures collectives par des mesures d’hygiène c’est-à-dire se laver les mains avant ou après toutes choses et assainir les lieux habituels et consommé de l’eau potable à tout moment.

Aïchatou Konaré

 

Source: Mali Tribune

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