Un groupe de migrants maliens revenus au bercail, le 19 février dernier, se sont attaqués violemment aux locaux de la maison des migrants sise à Niamakoro en Commune VI du district de Bamako. Cet acte de violence s’est produit le 5 mars dernier.
Le 5 mars dernier un groupe de migrants maliens revenus de l’Algérie via le Niger ont saccagé le local de la Maison du Haut conseil des maliens de l’extérieur. Ces migrants maliens, arrivés le 19 février à Bamako, ont été hébergés dans la cité d’accueil de la Maison du migrant. C’est après trois jours d’hébergement que chacun de ces migrants aurait reçu une somme de 52 000 FCFA pour rentrer en famille, selon Mamadou Camara, secrétaire exécutif du Haut conseil des maliens de l’extérieur.
Les raisons de la révolte
“Il y a un groupe de migrants qui sont arrivés de l’Algérie, le 19 février dernier. Ils étaient une centaine. Comme d’habitude ils ont été logés à la cité d’accueil pendant trois jours et chacun en rentant chez lui a reçu 52 000 FCFA”, nous a confié Mamadou Camara. A en croire le secrétaire exécutif du Haut conseil des maliens de l’extérieur, cet acte de violence est causé par un groupe de migrants détachés qui sont revenus le 5 mars pour demander le financement des projets de long terme. Les informations reçues de l’administrateur du lieu n’aurait certainement pas plu aux demandeurs, ce qui a provoqué des jets de pierres.
“Un groupe s’est détaché et retourné ici le 5 mars dernier et ce groupe a eu une discussion avec l’administrateur de la cité qui leur a donné des informations nécessaires parce qu’ils parlaient de financement des projets à long terme. On ne peut pas demander de financer un projet entre le 19 février et le 05 mars. Mais dès qu’ils sont sortis des locaux, les jets de pierre ont commencé et plusieurs vitres du local ont été brisées. Et c’est vraiment dommage, parce que la mission de cette maison est de faire en sorte que les Maliens qui reviennent ne souffrent pas. On n’a pas compris, c’est pourquoi on a confié l’affaire à la justice”, a-t-il regretté.
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