Face à l’insécurité que traverse notre pays depuis 2012, la tenue des élections législatives serait un moyen de mettre fin à la présente crise. Mais pour d’autres, le pays n’est pas prêt à organiser l’élection des députés. Il faudrait pour ces derniers, mettre de l’ordre dans les gestions d’abord.
Pour cet habitant de Missabougou, ces élections permettront à notre pays d’amener de l’ordre dans la gestion financière dans nos départements.
Mamadou Algaly Fané, contrôleur financier à la retraite : “Je pense que ça serai une bonne chose. Certes pour moi, le pays a besoin du changement, des personnes qui pourront porter la voix du peuple et de trouver une solution à cette crise qui perdure depuis très longtemps, et qui n’a que trop durée. À mon avis, c’est les prémices d’une sortie de crise”.
“Le gouvernement du Mali avait décidé me semble-t-il que ce n’était pas le moment propice de tenir cette élection. Je pense qu’il y a d’autres priorités à faire. Nous devons renforcer notre armée. Et déjà je suis contre”, nous livre Mamadou Drissa Tangara, professeur de droit au lycée et représentant de l’association pour le développement humano recto Mali.
En effet Madani Touré, ingénieur d’agriculture, à la retraite, partage aussi que le pays traverse d’énormes insécurités pour la tenue de ces élections. Pour lui ces élections ne pourront pas se tenir dans plusieurs localités du centre.
Toutefois, il ajoute que la population est manipulée par les parties politiques au profit de leurs intérêts sordides.
Alliance de contre nature
“On dirait qu’on joue ou on se moque de la population Malienne. Une alliance entre URD RPM, deux rivaux qui ont passé tous leurs temps à se quereller et maintenant qui se rallient , c’est incompréhensible en tant que citoyen de ce pays, a-t-il aussi déclaré. La question qui se pose est-ce une question de poste”, poursuit M. Touré.
Quant à Faran Diarra de Magnambougou, sur les alliances de contre nature entre ‘lopposition et la majorité. “Des pourparlers ont été entamés par le président de la République avec les opposants pour une sortie de crise. On vous a appelé (l’opposition) pour des pourparlers afin de trouver une solution à la crise, vous avez refusé et maintenant qu’il s’agit de poste vous vous rallier, dommage”.
” J’aime l’alliance mais pas une mauvaise alliance”, dixit Mme Touré Sali.
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