Les deux «frères» ne se font plus de cadeau et chaque prise de parole est l’occasion, pour l’un et comme pour l’autre, de régler ses comptes. On croyait les deux hommes réconciliés jusqu’à ce qu’on entende un correspondant d’une radio internationale rapporter des propos (qu’il a prêtés à IBK) assez durs contre l’Imam Dicko. C’était lors du sommet extraordinaire de la Cédéao sur le Mali tenu par vidéoconférence. Le président aurait, selon le confrère, accusé l’imam de Badalabougou «de vouloir instaurer un Etat islamique au Mali». S’y ajoutent, les tueries par balles et autres blessés devant chez lui. Il n’en fallait pas plus pour «radicaliser» l’ancien président du Haut conseil islamique qui dira mardi à la tribune que si «IBK n’écoute pas son peuple, il quittera le pouvoir en marchant à quatre pattes»
Source: Nouvelle Libération