Cet article est prévu pour nous protéger contre la haute trahison, de notre propre lâcheté, de la lâcheté de nos dirigeants face à un adversaire qui après avoir conquis une partie du territoire voudrait imposer une révision qui ne relève pas de la volonté du peuple, mais de la crainte. Son but est donc de protéger les bases fondamentales du système étatique quand nous serons prêts à tout pour satisfaire ceux qui nous ont dominés qu’ils soient de l’intérieur ou de l’extérieur.
Or, c’est le cas aujourd’hui puisque la révision n’est pas justifiée par la volonté du peuple, mais par « la volonté de la communauté internationale et celle de l’Accord d’Alger » sans que même la population du Nord en tire un bénéfice réel.
Cet article est donc lié au cœur la souveraineté nationale car, si l’intégrité du territoire n’est pas respectée au moment où la proposition de révision de la constitution est faite, il devient évident que les pressions exercées sur les Assemblées parlementaires, sur le peuple, les institutions et le Président les empêchent d’exprimer librement leur volonté. Ce qui est le cas aujourd’hui. Et la première conséquence de la violation de cette condition est l’invalidité complète de la loi de révision constitutionnelle.
Alors balayer l’article 118 d’un revers signifie justement que nos institutions ne contrôlent plus la situation. Sinon pourquoi alors que l’on se dit patriote, dévaloriser un article qui justement protège la patrie ? L’article 118 est un pilier de la République, le minimiser est grave de conséquences.
Dieu veille.
La rédaction