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Macron: “Ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie”

Lors de son long entretien à huis clos avec les chefs de partis d’opposition mercredi, le président français Emmanuel Macron aurait qualifié de “funeste connerie” la limitation à deux mandats présidentiels en France.

L’indiscrétion provient d’un tweet de Jean-Luc Mélenchon, qui n’était pas présent à ce sommet inédit, dans lequel l’ancien patron de La France Insoumise rapporte des propos de Manuel Bompard, coordinateur national du parti. “Macron a craqué. Il a dit : ‘Ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie’”, écrit notamment l’ancien candidat à la présidentielle.

 

Selon le Huffington Post, qui s’appuie sur des informations de l’AFP et une “source bien informée”, Emmanuel Macron a effectivement prononcé une phrase “de cet ordre”, alors que la discussion portait sur une réforme des institutions, plus précisément “au moment où Jordan Bardella (le président du Rassemblement National, NDLR) proposait un septennat unique”.

“Il a peut-être fait une plaisanterie sur ce thème”

“Le président de la République a dit que [le septennat unique] affaiblirait l’autorité du chef de l’État et que cela posait un problème démocratique”, a précisé l’entourage du parti d’extrême droite, sans confirmer, comme le sous-entend Jean-Luc Mélenchon dans son tweet, qu’Emmanuel Macron souhaite un troisième mandat.

“Il a peut-être fait une plaisanterie sur ce thème”, a de son côté balayé à l’AFP un proche du président présent à la réunion, sans spécifier si cette “plaisanterie” se rapportait à son cas ou à la proposition du patron du RN.

Pour rappel, le septennat a laissé la place au quinquennat en 2002, après un référendum organisé par Jacques Chirac deux ans plus tôt. Sous Nicolas Sarkozy, en 2008, le quinquennat est limité à deux mandats consécutifs. Élu en 2017 et réélu en 2022, Emmanuel Macron ne peut donc pas se représenter en 2027.

Fin juin, plusieurs figures de la Macronie, l’ancien président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand en tête, avaient appelé à une révision de la Constitution pour permettre un troisième mandat présidentiel. “Ce qui m’importe n’est pas de durer, c’est de faire”, avait alors répondu le principal concerné.

Source: https://www.7sur7.be/
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