Peu avant l’arrivée du président Emmanuel Macron à Ouagadougou la capitale du Burkina Faso, des organisations de la société civile, notamment le balai citoyen ont débaptisé la plus grande avenue de la ville.
Elles ont rebaptisé l’avenue Charles De Gaules et en boulevard Thomas Sankara.
Pour les organisations de la société civile du Burkina Faso, cet acte est un message au Président français pour lui dire que la fin de la Françafrique doit passer des paroles aux actes.
Par ailleurs, le gouvernement du Burkina Faso a décidé de fermer les écoles de Ouagadougou la capitale lundi et mardi à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron. La décision fait polémique au pays
Dans tous les établissements de Ouagadougou, les écoles privées comme publiques ont été fermées par une note du ministre de l’éducation nationale.
Le ministre de l’éducation indique que cette fermeture va permettre de faciliter l’accueil du président Français en visite de 72 heures au pays.
Selon le ministre de la communication les mesures de sécurités ne permettent pas une fluidité dans le déplacement des élèves.
Élèves, enseignants et parents d’élèves s’insurgent contre cette décision. Ils accusent les autorités du Burkina Faso de sacrifier l’avenir des enfants pour disent-ils séduire un chef d’État étranger.
Pour les enseignants, c’est une décision hasardeuse qui aura un impact sur les programmes scolaires surtout pour les élèves en classe d’examen.