Un fonds d’amorçage doté de 10 millions sera également créé pour aider des entreprises africaines innovantes du secteur du numérique, dans le cadre de l’initiative Digital Africa de soutien aux start-up africaines.
La France va aussi mettre en place un fonds pour aider les musées africains à accueillir des œuvres internationales et un programme de soutien aux académies sportives africaines.
Présence militaire au Mali
Commentant la situation au Mali, M.Macron a expliqué que la France n’avait pas l’intention d’y rester “dans la durée”.
“Je pense que nous n’avons pas vocation à rester, c’est pour ça que nous sommes en train de fermer des bases. À Tessalit ou à Kidal [dans le nord du Mali, ndlr], notre travail n’est pas d’avoir des bases militaires. L’État malien doit avant tout revenir”, a-t-il insisté.
Le chef de l’État a ajouté que le départ des soldats français supposait “un retour d’un État fort et des projets d’investissement, pour que les jeunes ne se tournent pas, dès que les groupes terroristes reviennent, vers le pire”.
Emmanuel Macron, hôte du sommet et seul chef d’État présent – les chefs d’État africains n’ont finalement pas été conviés – a par ailleurs annoncé la restitution fin octobre au Bénin de 26 œuvres pillées au palais d’Abomey, ainsi que d’œuvres qui seront remises à la Côte d’Ivoire, dont, selon des sources diplomatiques, le Djidji Ayokwe, célèbre tambour parleur Ebrié actuellement au musée du Quai Branly et réclamé de longue date par Abidjan.
Source : sputniknews