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Lynchage médiatique contre le ministre de la justice, Garde des sceaux : IBK lâchera t-il Mohamed Ali Bathily au profit des prédateurs et de vampires de la république ?

En faisant appel à Mohamed Aly Bathily à la tête du ministère de la justice, Garde des sceaux, le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita venait de donner le ton de la lutte implacable contre la corruption et la délinquance financière contre les prédateurs, les voleurs et les vampires de la république. Après cinq mois d’exercice à la tête du département de la justice, Garde des sceaux, on peut dire aujourd’hui sans se tromper que Mohamed Ali Bathily a été à la hauteur de sa mission vu la forte opposition de certains cadres et fonctionnaires qui portent certainement des pantalons troués.

Président république Mali SEM Ibrahim Boubacar KEITA IBK adressant Nation

Du coup l’homme  fait l’objet d’un lynchage médiatique tous azimuts tout simplement il a décidé désormais de débarrasser le Mali de toutes les écuries d’Augias qui ont régné pendant plus de 20 ans. Ainsi à peine installé, le ministre Bathily décide de nettoyer sa propre famille judiciaire de certaines  brebis galeuses. C’est dans cet ordre d’idée que des magistrats pour concussion  furent arrêtés et déférés à la prison centrale de Bamako. Toujours dans sa quête de justice équitable pour tous les citoyens et conformément aux multiples plaintes (plus de 5000  enregistrés) contre le maire central de Bamako, Adama Sangaré pour  les avoir spolié de leurs parcelles et titres fonciers, le ministre de la justice a demandé son arrestation. Ce qui est tout à fait normal car il n’est pas au dessus de la loi. Mais le ministre se voit refuser par les juges au motif qu’il n’a rien fait du tout. Et depuis ce fut une guerre ouverte entre les  magistrats qui se croient certainement intouchables et le ministre de la justice, qui entend poursuivre sa mission pour le bonheur et la prospérité des maliens victimes de toutes sortes d’injustice de la part de certains cadres et fonctionnaires véreux et sans scrupules. Voyant que le ministre est décidé à  aller jusqu’au bout et se sentant menacés, les magistrats sous la bannière de leurs syndicats décident de passer à la vitesse supérieure à travers un lynchage médiatique tous azimuts contre Mohamed Ali Bathily. On lui reproche de les avoir lancé des invectives, des interférences récurrentes dans le traitement de certains dossiers, des propos offensants à leur endroit sur la place publique.  Aujourd’hui le Procureur Général accuse le ministre de la justice d’avoir refusé de débloquer l’argent destiné pour la tenue des assises. Sentant la fin de leurs privilèges, les syndicats réchauffent leurs revendications mis sous les tiroirs depuis 2007 par les précédents ministres. Comme pour dire que tous les moyens sont bons pour déstabiliser son ennemi.  Pour mieux nuire au ministre.

 

 

Les vraies raisons du lynchage médiatique

Il n’est un secret pour personne depuis l’avènement de la démocratie en 1991, on a assisté à une nouvelle race de milliardaires au sein des cadres et fonctionnaires de l’état en un laps de temps. En témoigne les nombreux rapports de la CASCA et du Vérificateur Général qui ont tous mis sous les tiroirs au grand désarroi du citoyen lambda. Aujourd’hui tout le monde est unanime que le talon d’Achille des régimes d’AOK et d’ATT a été sans doute cette corruption galopante d’année en année au vu et au su des magistrats maliens. Des milliers et des milliers de maliens innocents  sont injustement jetés dans les prisons tout simplement ils étaient face à des prédateurs financièrement puissants. Des pauvres maliens furent spoliés de leurs terres, parcelles et titres fonciers par des cadres et fonctionnaires de l’état et qui continuent de narguer leurs victimes dans les rues de Bamako. Soucieux de la défense de toutes s ces victimes d’injustice, le ministre Bathily a décidé de veiller désormais au bon déroulement de la  justice. Ce qui suscita le courroux des magistrats qui voient à leurs yeux une atteinte à leurs privilèges sacrés. Peut-il avoir des privilèges sacrés des sacrés pour les magistrats vis à vis du ministre de la justice ? Le Procureur Général est –il indépendant vis à vis du ministre de la justice ? Si tel est le cas pourquoi le Procureur Général demande de l’argent au ministre pour organiser les assises ? Que dit donc l’organisation judiciaire portant sur le lien de la subordination entre les magistrats et le ministre de la justice ? Voilà autant de questions qui méritent réflexions et réponses.  Selon certaines informations ce lynchage médiatique contre le ministre Bathily s’explique par le fait ce dernier refuse de courber l’échine devant ses subordonnés. En tout cas une chose est sûre si la justice est indépendante du pouvoir politique, le Procureur Général n’est pas indépendant vis à vis du ministère de la justice qui le nomme à ce poste. Comme le dit bien un adage « Celui qui se sent morveux se mouche » En terme clair celui qui ne se reproche de rien ne doit pas avoir peur d’être arrêté du tout. On se rappelle que l’ancien président de la république, ATT avait lâché son ministre Abdoulaye Garba Tapo pour faire plaisir aux magistrats. C’est dire que si le président IBK accepte de lâcher son ministre pour faire plaisir aux prédateurs et aux vampires de la république, son slogan sous le label de la lutte contre la corruption et la délinquance financière  n’aura plus de sens. Et la balle est désormais dans le camp du président IBK ? En tout cas suite à nos différents sondages effectués, 75% des maliens interrogés estiment que le ministre de la justice doit rester pour continuer l’œuvre entamée. « S’il y a un ministre qui a bien rempli sa mission, c’est bel et bien Mohamed Ali Bathily. La preuve aucun tous les citoyens lambda ont le sourire sur leurs lèvres  ne sauf les magistrats. Tout le monde sait que la justice malienne est totalement  pourrie depuis quelques années. Nous prions le Tout Puissant de permettre à IBK de garder aussi longtemps e ministre » confie Amadou Traoré

Sadou Bocoum

 

SOURCE: Mutation

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