Entamées à Niono en mars 2012, les activités du Projet d’appui à la lutte contre l’insécurité routière au Mali (PALIR) ont pris fin en février 2014. Durant cette période, le projet a mené nombre d’actions qui ont permis de diminuer considérablement le nombre d’accidents de la route dans le cercle de Niono. L’évaluation faite par le comité local de lutte contre l’insécurité routière, présidé par le préfet du cercle, en atteste éloquemment.

Au démarrage du projet, le Centre de santé de référence a enregistré 1542 cas d’accidents de la circulation dans le cercle. Après une année d’activités du PALIR, le nombre d’accidents est tombé à 733. Pour parvenir à ce résultat encourageant, le projet a notamment organisé des séances d’information, d’éducation et de communication sur l’insécurité routière dans les établissements scolaires et les gares routières, touchant plus de 9000 personnes. Il a aussi à son actif  un micro-trottoir, un jeu concours et une table ronde à la radio sur le même thème, une formation d’enseignants formateurs, de chauffeurs et apprentis chauffeurs, l’illustration des murs de 7 écoles avec des panneaux de signalisation, la distribution d’outils pédagogiques à ces établissements, l’organisation d’un concours entre les communes situées sur la RN 33 (Siribala, Sirifila Boundi et Diabali) pour déterminer celle qui a mené plus d’activités dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière.

Comment maintenant gérer l’après projet et pérenniser les acquis ? C’est pour répondre à cette question que la direction de l’AMAPROS a initié deux sessions de renforcement des capacités des membres de l’organe de suivi du projet. Ces sessions étaient axées sur le rôle et les responsabilités des membres de l’organe de suivi et sur le code de la route. Les membres de l’organe ainsi recyclés, doivent initier très prochainement, des actions de lutte contre l’insécurité routière dans le cercle et mobiliser des ressources pour leur mise en œuvre afin de pérenniser les acquis du projet.

Selon l’animateur du projet à Niono, Gaoussou Cheickna Haïdara, les membres de l’organe de suivi ou encore du comité local de lutte contre l’insécurité routière, doivent s’employer pour qu’on ne sente pas la fin du projet, tant le changement de comportement amené au sein de la population en matière de conduite à tenir sur les routes à Niono, est visible. Il a assuré de la collaboration dans ce sens de l’AMAPROS.

C. O. DIALLO

AMAP-Niono