Plus de 50 pièces de bazin Getzner, d’importantes quantités de boisson alcoolisée (whisky, champagne, liqueur), de médicaments et de produits alimentaires ont été saisies à l’ACI 2000, lundi dernier, par les éléments de la Brigade Mobile d’Intervention de la Douane de Bamako. Ces produits de valeur fortement taxés au cordon douanier étaient dissimulés dans des futs sous forme de « colis d’effets personnels » pour tromper la vigilance des agents à l’entrée du territoire.
Les colis que l’on appelle couramment « effets personnels » sont des colis qui sont envoyés de l’extérieur à des parents et contiennent des produits destinés à la consommation des ménages, ne sont donc pas destinés au marché. De plus en plus, des importateurs profitent de cette stratégie pour dissimuler des produits, notamment ceux de grande valeur qui sont fortement taxés au cordon douanier.
Dans le cadre de sa lutte contre les importations frauduleuses, les agents de la Douane essaient de veiller au grain pour démanteler les réseaux d’écoulement de ces produits sur le marché national. C’est ainsi que les éléments de la Brigade Mobile d’Intervention de la Douane (BMI) de Bamako ont appréhendé en début de semaine un certain nombre de futs envoyés de l’extérieur et destinés à plusieurs personnes à Bamako.
Ces colis supposés contenir des « effets personnels » renfermaient en réalité des objets de valeur. Dans les magasins de la BMI à Faladié, les douaniers ont constaté que ces futs contenaient d’importantes quantités de bazin Getzner, des boissons alcoolisées, des produits pharmaceutiques et alimentaires qui, en réalité, étaient destinés au marché.
Selon les agents de la BMI, ces colis proviennent généralement des pays Européens où réside une forte communauté malienne qui a pris l’habitude d’envoyer des colis à des proches au pays. Mais, désormais, certains en profilent pour y dissimuler divers produits.
La douane, de plus en plus engagée dans la lutte contre la fraude et la contrefaçon, sous toutes leurs formes, entend redoubler de vigilance face à ce fléau afin de protéger le marché national contre ces produits frauduleux.
Y C
Source : l’Indépendant