Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a, dans un communiqué, salué et apprécié à sa juste valeur, l’autorisation du débarquement des 116 réfugiés et migrants qui se trouvaient à bord du navire italien (Gregoretti).

Partis de Libye, 116 réfugiés et migrants ont été secourus le jeudi dernier par les garde-côtes italiens puis transférés sur le Gregoretti, un navire de la marine italienne. Le même jour, plus d’une centaine de personnes disparaissaient en mer au large de la Libye lorsqu’elles tentaient de traverser la Méditerranée. Bloqués en mer durant cinq jours, les migrants ont pu être sauvés à bord du Gregoretti puis autorisés à quitter le navire, annonçait sur twitter, Charlie Yaxley, porte-parole du HCR. Selon les annonces, ces passagers secourus ont pu débarquer en Italie. Sur twitter, le commissaire européen pour les migrations, Dimitris Avramopoulos, indiquait le mercredi qu’une solution avait été trouvée pour prendre en charge les hommes et les femmes qui, d’après lui, seront accueillis en Allemagne, en France, en Italie, au Luxembourg, au Portugal, voire par l’Église italienne. « Il est maintenant important que les États s’accordent sur une approche prévisible à l’avenir afin que cette situation ne se reproduise plus », estime le porte-parole Yaxley. La semaine dernière, le HCR et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) soulignaient auprès des États membres de l’Union européenne qu’il est dans l’intérêt de tous d’adopter « une approche concertée » dans la mise en place d’un dispositif « temporaire » et « prévisible de débarquement des personnes secourues en mer et de partager des responsabilités entre États pour les accueillir par la suite ».

Mamadou Diarra

Source : Le Pays