La montée en puissance de l’esclavage dans la région de Kayes a amené les organisations anti-esclavagistes à interpeller les autorités à travers une conférence de presse, tenue le 19 Janvier à la Maison de la Presse. Elle était animée par Aichatou Walett, vice-présidente de TEMEDT et de Djadjiré M Kanouté président de RMFP.
Composé de TEMEDT, Gambana, RMFP et du réseau des droits de l’homme du Mali, est une organisation anti-esclavagiste de la société.
Mme Aichatou Walett a laissé entendre que, les femmes et les enfants sont les principales victimes des violations des droits de l’homme à Kayes. Ces violations ont détruit des biens matériels et fait des déplacements massifs. Les organisations anti-esclavagistes ont été saisies par ces derniers sur les agressions physiques avec coups et blessure, interdictions des séjours, des actes de tortures des intimidations, des viols, des menaces et de invectives et injures entre autres.
Pour mettre fin aux pratiques d’esclavages, les organisations anti-esclavagistes demandent au gouvernement de poursuivre et traduire les auteurs et commanditaires de ces graves violations des droits humains en justice. Egalement de prendre sans délais les dispositions pour le retour des familles chassées dans leurs villages et d’adopter dans un bref délai un projet de « loi » portant répression de l’esclavages et les pratiques assimilées au Mali qui demeure sur la table de conseils des ministres depuis 1er Juin 2016.
Toutefois ils déplorent l’organisation du festival « dense des esclaves » qui doit se tenir pendant ce mois dans un village de la commune de Trounkoumbé. Pour eux, ce festival n’a pour but que de faire l’apologie de l’esclavage alors que cette pratique n’honore pas notre pays.
Diam Wagué
Source: La Sirène