Il est évident que le jour où les agents de la Mairie du District, les commerçants de motos, les agents de police et de la gendarmerie nationale vont accepter de travailler en synergie, dans la loyauté, il n’y aura plus de vols de “Jakarta” à Bamako. En effet, il suffit que la mairie du District dispose dans ses locaux d’un logiciel pour faire enregistrer les numéros de cadre de tous les engins à deux roues, en collaboration avec les commerçants de motos.
Chaque fois qu’un cas de vol est signalé au niveau de la Police ou de la Gendarmerie, le commissaire ou le commandant de Brigade communique le numéro de l’engin aux agents de la Mairie. Avec l’intensification des patrouilles ou des contrôles de routine de la vignette et de la fracture d’achat au niveau de la circulation routière, l’engin volé sera vite retrouvé soit par la police soit par le commerçant ou l’agent de la Mairie. L’acheteur dénoncera le voleur qui, à son tour, va dénoncer le recéleur et le procureur s’en occupera. Un cas, deux cas, trois cas…traités de la sorte avec une forte dose de médiatisation, tout le monde refusera d’acheter une moto qui n’est pas enregistrée au niveau de la mairie du District. Et voilà la fin du calvaire…Tout est d’abord une question de volonté et de loyauté vis-à-vis du pays ou de son prochain….
S.Sissoko
Le Démocrate