Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de lutte contre les violences exercées sur les femmes et les filles, la Direction Nationale de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (DNPDEF) a organisé une journée d’échanges et de sensibilisation des femmes de la Commune III de Bamako. C’était le samedi 26 novembre au Centre National de Documentation et d’Informationn sur la Femme et l’Enfant (CNDIF). Le thème : « Pour une paix durable au Mali, agissons pour éradiquer les violences faites aux femmes et aux filles dans les familles, au travail et à l’école ».
Cette journée était placée sous la présidence du représentant des Chefs de quartier, Ousmane Diarra, en présence, du Chef de division-Promotion de la Femme, de la Direction Régionale de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille du district de Bamako, Mme Babo Mariam Kané.
Rappeler que le 25 novembre de chaque année est dédié à cette journée. Son origine remonte à 1960, lorsqu’en République dominicaine (Saint Dominique), les sœurs Mirabal furent brutalement assassinées, parce qu’elles militaient pour leurs droits. Elles demeurent alors les symboles de combat.
Il s’agit, entre autres, des violences relatives au viol, au harcèlement sexuel, aux violences conjugales, domestiques, aux mutations génitales féminines, excisions, abus et exploitations sexuelles.
Aux dires du Chef de division- Promotion de la Femme, la présente journée s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de lutte contre les violences exercées sur les femmes et les filles.Pendant cette journée,il y’a eu une campagne de concientisation de la population de la commune III de Bamako autour du sujet.Cette rencontre, dira t-elle, se tient dans toutes les communes de Bamako.
Cette journée, instaurée en 1960, a été instaurée par les Nations unies en 1999. Les 16 jours d’activisme, contre les violences faites aux femmes et aux filles, signifient que pendant 16 jours, on procédéra à la multiplication des campagnes de sensibilisation, on procédera également à des actions de causeries-débats avec les populations, a expliqué Le chef de division- Promotion de la Femme. Elle a, enfin, ajouté qu’elle attend de la population, un changement de comportement envers les femmes et les filles
Prenant la parole, le représentant des chefs de quartier a d’abord souligné que cette journée, qui a débuté le vendredi 25 novembre, et qui va s’étendre sur 16 jours, est une bonne initiative. En effet, elle permettra de combattre au maximum les violences exercées sur les femmes et les filles. Toute action, qui améliore davantage la condition des femmes, est la bienvenue chez les chefs de quartier.
Adama Bamba
Source : 22 Septembre