Cette journée célébrée chaque année, constitue un moment de réflexions sur la pratique de la Mutilation Génitale Féminine dans le monde. Elle est aussi l’occasion pour les acteurs de songer aux stratégies, les voies et moyens pour mettre fin aux MGF.
En effet, dans le but de jouer sa partition en tant qu’acteur de la société civile, le Global Médias Campagne (GMC) a organisé ce débat radiophonique animé par Diallo Fatou Seyba, une des diplômées de l’organisation. Elle était pour l’occasion, accompagnée par d’autres intervenants notamment de la société civile, et du corps médical.
La définition, les causes, les conséquences des mutilations génitales féminines et les recommandations pour stopper la pratique, ont été les temps forts de ce débat de veille et d’éveil des consciences.
Diallo Fatou Seyba, du Global Médias Campagne, ne passe pas par quatre chemins s’il faut aborder le sujet. Pour elle, la pratique de la MGF doit être tout simplement abolie. Elle interpelle à cet élan, tous les acteurs de la société. Selon l’intervenant, les conséquences des MGF sont énormes.
En termes d’engagement, il est à retenir qu’en 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a retenu le 6 février, comme Journée internationale de « tolérance zéro » à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF), afin d’intensifier l’action mondiale visant à éliminer cette pratique.
Cette année, le Programme conjoint (UNFPA-UNICEF) pour l’élimination des mutilations génitales féminines « Accélérer le changement » et le Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles néfastes (IAC), pour la célébration de la Journée internationale de la tolérance zéro face aux mutilations génitales féminines, concentrent leurs actions autour des visions suivantes : « Unissons-nous pour transformer les normes sociales néfastes » ; « finançons des approches novatrices et celles qui se sont montrées efficaces » ; « agissons pour mettre fin aux mutilations génitales féminines à l’horizon 2030 ».
SKK