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LUTTE CONTRE LES MALADIES TROPICALES NEGLIGEES D’ICI 2020 : Les coordonnateurs des programmes optimistes

En 2020, les différents programmes contre les maladies tropicales négligées (MTN) vont arriver à terme au Mali. A trois ans de la date, le constat est satisfaisant.

professeur docteur daouda menta spécialiste maladies infectieuses tropicales

Et les coordonnateurs des programmes des MTN sont optimistes pour éradiquer les MTN au Mali d’ici 2020.

Les maladies tropicales négligées sont un groupe d’infections tropicales qui sont particulièrement endémiques parmi les populations à faibles revenus dans les pays en  développement des régions d’Afrique, d’Asie et des Amériques. Elles touchent principalement les populations les plus pauvres, qui vivent dans des régions rurales reculées, dans des bidonvilles ou dans des zones de conflit. Le Mali ne fait pas exception.

Parmi les MTN, on peut citer le trachome, la filariose lymphatique, l’Onchocercose, les Schistosomiases. Les coordonnateurs de ces MTN  étaient vendredi 14 juillet face à la presse pour tirer le bilan de la lutte contre les MTN.

Il ressort de la conférence de presse, qu’après plusieurs années de lutte, le bilan selon les coordonnateurs des programmes « reste positif ».

Dr Mamadou Traoré, chargé de la lutte contre les schistosomiases et les vers intestinaux, Mamadou Oumar Traoré, coordonnateur du Programme de lutte contre l’onchocercose, Dr Mamadou Dembélé du programme de lutte contre le trachome au Mali, et Dr Soumaré Massitan Dembélé coordonnatrice du programme de lutte contre la filariose lymphatique sont revenus sur les causes, le mode de transmission, les conséquences des MTN avant de s’attarder sur les solutions de les éradiquer. Ils ont également abordé les acquis, les défis à relever d’ici 2020.

Selon les coordonnateurs des programmes, les MTN bien qu’entrainant une faible mortalité, ont des  répercussions négatives sur la santé, car « elles entraînent une morbidité grave, une stigmatisation, une discrimination sociale et restent un obstacle de taille au développement socio- économique ».

Ajoutant qu’au Mali, la totalité des districts sanitaires « sont endémiques et  les prévalences restent encore élevées  en dépit des efforts fournis ».

Sur le plan des acquis. Près de 14 millions de personnes ont été traitées dans les régions de Sikasso, Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti et le District de Bamako.

Ainsi, la situation actuelle du trachome a montré  que, sur 57 districts endémiques au départ,  52 ont arrêté le traitement de masse car la prévalence de la maladie est inférieure au seuil d’endémicité (5%).

Pour la Filariose Lymphatique : après l’évaluation de l’impact du traitement de masse, deux districts (Yanfolila et Bougouni) dans la région de Sikasso ont  arrêté  le traitement grâce aux résultats encourageants obtenus (micro filarémie inférieure à 1%  seuil recommandé par l’OMS). L’onchocercose est actuellement maitrisée au Mali dans toutes les zones évaluées. Les prévalences enregistrées sont inférieures au seuil d’endémicité  5%, voire nulle dans toutes les zones évaluées.

Malgré les résultats remarquables obtenus, le trachome, la filariose lymphatique, l’onchocercose, les schistosomiases et les géo helminthiases ne sont pas encore éliminées au Mali, a souligné les intervenants.

De l’analyse des responsables des programmes, le contrôle ou l’élimination des MTN reste possible, notamment au moyen de traitement de masse qui combine plusieurs médicaments (pour la prévention) et la prise en charge des cas.

A.S.

 

Source: lesechos

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