Les organisations membres de la société civile peuvent jouer un rôle important dans la sensibilisation sur la problématique des armes légères. C’est pourquoi, elles sont régulièrement sollicitées par la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (CNLPAL) qui a été crée en novembre 1996. La CNLPAL organise ainsi depuis mercredi un atelier à leur intention, grâce au soutien du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC). L’UNREC dont le siège se trouve à Lomé soutient les commissions nationales de lutte contre la prolifération des armes légères des pays de la région dans l’organisation de sessions de ce genre.
En ouvrant les travaux de cet atelier dans la salle de conférence de l’ECOSAP, la présidente de la CNLPAL, le général Coulibaly Kani Diabaté, a expliqué que l’objectif de l’exercice qui prend fin aujourd’hui, est d’informer les participants sur la Commission (création, objectif et missions) et la Convention de la CEDEAO. « On a fait beaucoup de sensibilisation et de rencontres. Nous voulons recueillir vos avis pour enrichir notre programme d’activités », a-t-elle précisé. A cet effet, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères a soumis un questionnaire à tous les participants de l’atelier.
Les représentants des organisations de la société civile souhaitent avoir des outils nécessaires pour poursuivre leur campagne de sensibilisation et d’éducation. « Nous avons nos propres moyens d’information. Nous poursuivons notre sensibilisation pour la promotion de la paix. J’attends des précisions sur la définition des armes légères et de petits calibres pour mieux éclairer les membres de ma communauté », a expliqué Calixte Traoré du Conseil national du laïcat, une structure de l’Eglise catholique.
Mme Djikiné Hatouma Gakou, présidente de l’Union malienne des associations et comités des femmes handicapées, a estimé que la société civile a besoin d’outils de sensibilisation, notamment d’informations sur le cadre juridique (convention et autres textes régissant les armes légères) nécessaires pour les actions de plaidoyer à Bamako et dans les régions.
B. M. SISSOKO
source : esssor