La session ordinaire du Conseil des chefs d’état-major de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger a pris fin vendredi dernier à l’hôtel Salam de Bamako. C’était sous la conduite du président du comité, le général de division Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées du Mali, en présence de ses homologues des pays concernés.
Si les conclusions de cette session restent secrètes, nous avons pu avoir quelques détails de ce qui a été dit ou décidé. Après avoir procédé à l’évaluation de la situation sécuritaire dans la sous-région, depuis la réunion tenue à Tamanrasset le 16 septembre 2015, le conseil a fait le constat de la persistance de la menace terroriste qui se manifeste, particulièrement par des attaques ciblées et des embuscades impliquant le plus souvent l’utilisation d’engins explosifs improvisés (EEI).
Les chefs d’état-major ont réitéré la nécessité de poursuivre les efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme et la criminalité organisée à travers, notamment la planification, au niveau des commandements opérationnels concernés, de patrouilles conjointes à exécuter le long des frontières communes.
Le conseil s’est félicité aussi de la tenue à Gao, de la première réunion des chefs des opérations et de renseignement militaire des pays membres du CEMOC et a demandé à la République islamique de Mauritanie d’abriter la prochaine réunion. Par ailleurs, les chefs d’état-major ont convenu d’approfondir la réflexion sur le sujet du terrorisme lors des prochaines rencontres.
A.DIARRA
Source : L ‘ Essor