Le ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Omar Hass Diallo, a présidé une rencontre de haut niveau sur la mise en œuvre de la Politique nationale de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme violent et le Terrorisme, ce jeudi 11 octobre 2018, dans la salle de conférence se son département, sise à la Cité administrative.
Ont pris part à cette rencontre, outre le ministre des Affaires religieuses et du Culte, 13 ministères impliqués étroitement dans l’opérationnalisation de ladite politique, sans oublier les partenaires techniques et financiers, entre autres le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour le Mali (MINUSMA/RSS), l’Office des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC), la Délégation de l’Union européenne au Mali, l’Union africaine au Mali, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Mali, le Point focal du G5-Sahel au Mali, l’EUCAP Sahel Mali. Pour ces principaux acteurs, nationaux et étrangers, il s’agit « d’échanger et de partager les dernières informations sur la mise en œuvre de la Politique nationale de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme violent et le Terrorisme », a souligné le ministre Diallo, à l’entame de son propos introductif.
Les principaux textes législatifs et règlementaires pour l’opérationnalisation de ladite politique, notamment le Comité de Coordination et le Secrétariat permanent, « ont été élaborés et achevés sous l’égide du ministre des Affaires religieuses et du Culte, avec le concours et la diligence de la Primature », a déclaré le ministre Diallo. A ce propos, il a souligné que son département assure l’encrage institutionnel pour la mise en œuvre de cette politique, avant de déplorer « la rétention ou la faible remontée de l’information provenant des partenaires » à son département, caractéristique d’un « déficit de collaboration pour l’opérationnalisation effective de la politique en question ». Le ministre Diallo a enfin invité les partenaires techniques et financiers à soutenir et à accompagner le Mali dans la mise en œuvre de cette politique à travers surtout les actions de développement à la base, « le tout sécuritaire n’étant pas structurellement productif sur le long terme ».
« Aidez-nous à faire face aux besoins stratégiques et prioritaires de nos populations en termes de développement local et intégré pour éradiquer à la racine le mal de la radicalité. Cela peut beaucoup aider à empêcher nos jeunes de céder aux sirènes et aux discours de la haine et de l’intolérance », a-t-il plaidé auprès des partenaires techniques et financiers de notre pays.
Source : CCOM/MARC