‘Institut de recherche et d’analyse pour la transformation du conflit au Sahel (Tirac-Sahel) avec le soutien financier de l’Ambassade du Danemark à travers le Fonds d’appui aux moteurs de changement (FAMOC) entend apporter sa contribution dans la promotion de la paix, la cohésion sociale et la sécurité dans les régions de Gao, Mopti, Tombouctou et Ségou. Des zones en proie à des attaques des groupes terroristes. C’est dans ce cadre que ledit institut va mettre en œuvre dans ces localités ciblées un projet dénommé : « Actions jeunesse pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent au Nord et au Centre du Mali. (JANC-PLEV)« . D’une durée de 12 mois, le lancement de ce projet a été présidé par le gouverneur de la région de Ségou, Alassane Traoré qui avait à ses côtés le président du Conseil d’administration de Tirac Sahel Souleymane Satigui Sidibé, le représentant du ministère des Affaires religieuses et du Culte et le maire de la ville de Ségou.
Dans son intervention, le président du Conseil d’administration du Tirac-Sahel n’a pas manqué de souligner la vulnérabilité des jeunes et des femmes pour les groupes armés, terroristes ou d’autodéfense. Donc à travers cette initiative, il s’agit de mobiliser et former de nombreux de jeunes et femmes des localités de Niono, Tominian, Macina, Bandiagara, Douentza, Tombouctou et Gao dans divers domaines.
Ainsi, 100 jeunes et femmes influenceurs seront formés pour impacter positivement sur les réseaux sociaux auprès des communautés, à renforcer le dialogue intercommunautaire et intergénérationnel.
» Ce n’est pas tout, 14 initiatives d’intérêt communautaires seront identifiées et financées dans les localités cibles du projet. Des jeunes seront aussi mis à niveau sur la politique nationale de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme au Mali. Et 100 autres seront mis à niveau sur le parajuridisme et 15 seront recrutés, déployés pendant cinq mois comme parajuristes communautaires pour la sensibilisation et l’accompagnement des communautés dans leurs besoins de justice » a expliqué M. Sidibé.
Le gouverneur de la région de Ségou a apprécié cette initiative à juste titre.
» L’engagement de la jeunesse malienne contre le terrorisme et l’extrémisme violent est la preuve que la jeunesse est consciente. Elle sait que sans la sécurité et la cohésion sociale, il n’y a point de développement » a soutenu le chef de l’exécutif régional.
Il sied de préciser que ce lancement a été couplé par une formation des jeunes venus des quatre régions d’intervention du projet.
Abdoulaye DIARRA
Source: l’Indépendant