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LUTTE CONTRE LA FIEVRE CRIMEE-CONGO : Michel Hamala Sidibé salue l’engagement des agents de santé

En vue de s’enquérir des cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo survenus dans le district sanitaire de Mopti, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a effectué, le vendredi 7 février 2020 une visite  à Mopti.

 

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est une maladie virale qui se transmet à l’homme par piqûre de tique ou par contact direct avec des tissus animaux contaminés, immédiatement après l’abattage. L’apparition des symptômes est brutale, avec au début des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et un mal de gorge, puis de brutales sautes d’humeur et de la confusion.

Depuis le dimanche 2 février 2020, quatorze cas suspects de fièvre hémorragique avec sept décès ont été notifiés dans le district sanitaire de Mopti (aire de santé de Korientzé village de Kéra). Sur les 9 prélèvements de sang acheminés à l’Institut de santé publique trois se sont révèles positifs à la fièvre hémorragique Crimée-Congo.

C’est accompagné des membres de son cabinet et de spécialistes en épidémiologie que le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé s’est rendu à Mopti pour faire le point de la situation des malades de la fièvre Crimée-Congo. Après une visite aux hôpitaux Sominé Dolo et Gavardo (un hôpital privé à Sévaré), il a rencontré le comité régional de gestion des épidémies et catastrophes dans la région de Mopti élargie aux partenaires techniques été financiers.

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales a salué l’engagement des agents de santé afin d’apporter la riposte à cette fièvre hémorragique. “Nous sommes agréablement surpris de constater la forte  mobilisation à travers la mise ne place d’un comité de crise. Ce qui a permis une prise en charge rapide des premiers malades soit à l’hôpital Sominé Dolo soit à l’hôpital Gavardo. Les malades sont mis en quarantaine pour éviter la propagation. On intervient dans une zone où l’accès est très difficile. La transmission se fait par contact et nous savons que le contact fait partie du quotidien de notre vie. Nous allons mettre en place un plan d’urgence et coordonner avec l’ensemble des acteurs en mettant l’accent sur le renforcement du système de surveillance, la communication et la prise ne charge”, a-t-il déclaré.

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