Dans le cadre de ses objectifs pour une jeunesse productive, l’école spéciale de commerce d’administration et de l’entrepreneuriat (ESCAE) a organisé sa deuxième conférence-débat nationale sur les inconvénients du cannabis en milieu jeune et universitaire. La rencontre s’est déroulée dans l’enceinte dudit établissement ce samedi le 03 novembre 2018.
Il n’est aujourd’hui un secret pour personne que les stupéfiants et en particulier les drogues constituent l’un des plus grands dangers pour les jeunes. Pour cette rencontre les étudiants ont massivement répondu présents afin de s’enquérir des conseils sur ce dangereux fléau qui mine la société. Premier à intervenir, Abdoulaye Keita, président du bureau des étudiants de cet établissement, a d’abord remercié les responsables de l’Université qui n’ont jamais failli à cette mission de sensibilisation.
Pour Bokari Ibrahim Maïga directeur du programme des études de l’ESCAE, il s’agit de sensibiliser les jeunes pour les protéger. A ses dires, vu la réussite de l’impact de la première conférence sur les enjeux des stupéfiants, nombreux sont les jeunes qui ont énormément tiré des leçons sur les drogues qui ne cessent de détruire l’avenir des jeunes. Selon lui toujours, vu la pertinence du sujet, ils ont jugé nécessaire d’être accompagné par l’association de lutte contre la toxicomanie dirigée par la commissaire principale Assan Traoré. Bokari a affirmé qu’il est désormais plus que nécessaire de multiplier des actions de sensibilisation de ce genre afin d’atteindre des résultats escomptés.
La commissaire principale Assan Traoré, a soutenu qu’il faut promouvoir des actions de sensibilisation plutôt que la répression. A ses dires la drogue est l’ennemi N°1 des jeunes. Au Mali 70% des jeunes sont toxicomanes dont 25% des filles se dopent. « L’heure n’est plus à la répression mais à l’information », a affirmé la commissaire. Dans son exposé, elle a souligné qu’il existe trois catégories de drogue à savoir : les stimulants (cocaïne), les dépresseurs (tramadoles) les perturbateurs (le cannabis).
Parlant des effets de la drogue, elle a noté qu’avec d’innombrables conséquences, les stupéfiants entraînent entre autres, la diminution des anticorps, le changement d’humeur, l’amoindrissement des capacités cérébrales, des troubles de mémoires et de l’apprentissage, les difficultés respiratoires, les hallucinations et la paranoïa, les dommages sur le fœtus pour les femmes enceintes et la diminution des hormones sexuelles mâles.
Mamadou Nimaga
Source: La Lettre du Peuple