Il est reproché à l’ancien Président de l’Institution, Issiaka Sidibé, son DAF, son contrôleur financier, Anfa Kalifa, son comptable Demba Traoré des fractionnements et du favoritisme dans les marchés publics. Et d’avoir accordé des indemnités irrégulières évaluées à 7 milliards de FCFA, touchées par les 147 députés de l’Assemblée Nationale dissoute. Ils ont été placés sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’arrêt de Bamako
c’est parti ! la lutte contre la corruption et la délinquance financière semble désormais être rentrée dans sa phase active. en effet, sur instruction du premier ministre, choguel K. Maiga, le contrôle des structures des services publics a procédé à une vérification financière des comptes de la défunte Assemblée
nationale (2014- 2015-2016 et 2017). des vérifications ont révélé plusieurs irrégularités financières
se chiffrant selon nos sources à 17 milliards de fcfA. ils ont relevé des fractionnements et du favoritisme dans les marchés publics. en outre, des indemnités irrégulières évaluées à 7 milliards de fcfA,
touchées par les 147 députés de l’Assemblée nationale dissoute, ont aussi été retenues contre
l’ancien président issiaka sidibé et ses financiers. ce rapport remis au premier ministre, chef
du gouvernement a été aussitôt mis à la disposition du pôle économique et financier. Après avoir
épluché les documents, le pôle économique a désigné un juge d’instruction.
ce dernier, après plusieurs semaines d’investigation, a convoqué les présumés accusés hier mercredi, 09 aout 2023. Après plusieurs heures d’audition, les accusés notamment de l’ancien président de
l’Assemblée nationale, issiaka sidibé, l’ancien secrétaire général de l’Assemblée nationale et actuel segal du conseil national de transition (cnt), modibo sidibé, l’ex-directeur du service administratif et financier, mamoutou dit Bavieux touré, l’ex-contrôleur financier, Anfa Kalifa et demba traoré ex-
comptables de l’inst i t u t i o n parlementaire ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt à la maison centrale d’arrêt de Bamako pour atteinte aux biens publics, faux et usage de faux et complicité.
La levée de l’immunité parlementaire de l’ancien premier questeur de l’Assemblée nationale,
l’honorable Mamadou diarrassouba a été sollicitée par les juges du pôle économique.
le CNT acceptera-t-il la levée de l’immunité du président de sa commission des finances ? le temps
nous en dira plus.
A suivre !
Source: Le 22 Septembre