Le Professeur Clément DEMBELE était à San le samedi 10 Avril 2021 pour éveiller les consciences collectives sur le phénomène de la corruption. Si au départ, la PCC menait cette lutte contre la Corruption sur fonds propre, Clément DEMBELE vient d’obtenir une subvention de l’Union Européenne à travers le projet « Education et formation citoyenne pour la gouvernance et une auto gouvernance démocratique en République du Mali ». C’est ainsi qu’il s’est tenu, une rencontre d’échange entre la PCC et les populations de San en vue de « stimuler l’émergence d’une citoyenneté active sur la base de lutte contre la corruption et la délinquance financière au Mali ».
Le combat du professeur Clément Dembélé contre la Corruption vient de rentrer dans une nouvelle phase. Il vient de bénéficier en effet de l’Appui de l’unité de gestion du programme d’appui à l’enseignement fondamental au Mali (PROF) de l’Union Européenne. Il s’agit de la signature d’une convention de partenariat entre l’Union Européenne et la PCC dans le cadre de la lutte contre la corruption. « Le présent projet «Education et formation citoyenne pour une gouvernance démocratique et une auto gouvernance en République du Mali’’ permettra à la Plateforme Contre la Corruption et le Chômage en tant que société civile d’organiser plusieurs cas de rencontres d’échanges avec la population de Ségou et aussi dans d’autres localités différentes pouvant expliquer le degré de la corruption à la population ses enjeux mais aussi des facteurs pour lutter contre la corruption au Mali », indique la note conceptuelle du dit projet .
Dans son exposé, le président de la PCC est largement revenu sur le phénomène de la corruption. « C’est dur, Dieu a tout donné aux Maliens sauf un bon dirigeant. Nous avons de l’eau, la terre, le soleil, les hommes. Mais la seule chose qui n’existe pas chez nous, c’est les dirigeants qui se soucient du peuple. Cela fait 60 ans et 17 mois qu’un homme qui est appelé Modibo KEITA s’est levé un jour pour qu’on prenne notre indépendance. Qu’on chasse les blancs de notre pays et que, s’ils partent, nous serons libres. Que si les blancs partent, nous allons partager nos ressources. Que nous aurons une bonne éducation. Et que nous allons retrouver notre dignité pendant ces 60 ans, rien n’a été fait pour que les maliens puissent être fiers d’être maliens. Dans (…)
Source : NOUVEL HORIZON