Dans chaque situation, à chacun sa préoccupation. La question de l’enlèvement de Soumaïla Cissé ayant été largement omis dans les différentes déclarations faites jusqu’ici, après la démission forcée d’Ibrahim Boubacar Kéïta. Mais comme on le dit le plus souvent, nul ne peut s’oublier soi-même. L’Union pour la république et la démocratie (URD) a, dans sa déclaration du 19 août 2020, invité « les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) à faire du dossier de la libération de l’honorable Soumaïla Cissé une priorité ».
La libération de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne, faisant partie des revendications du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), n’a pas été oublié, par ce mouvement hétéroclite qui demandait sans cesse la démission d’IBK et de son régime, dans sa déclaration du 19 août 2020. En toute responsabilité, le M5-RFP « réitère sa demande de libération immédiate de l’honorable Soumaïla ».
L’URD rappelle le contexte dans lequel ce coup de force est survenu. À l’en croire, cette « mutinerie n’est que la conséquence de la gestion chaotique du pays par le président Ibrahim Boubacar Keïta et son régime, qui a conduit à sa démission de toutes ces fonctions, de celle de son gouvernement ainsi que de la dissolution de l’Assemblée nationale. » Le parti du chef de file de l’opposition malienne précise qu’IBK n’a pas prêté une oreille attentive aux revendications du peuple malien, assoiffé de changement, meurtri par la mauvaise gouvernance.
Bakary Fomba, stagiaire
Source: Phileingora