Alors qu’un dénouement définitif du litige inter-URD s’annonçait avec la tenue d’un congrès extraordinaire au forceps, la situation s’enlise plutôt dans un nouvel épisode imprévisible. Après l’installation d’un nouveau président par l’irrésistible dissidence majoritaire, l’équipe dirigée par l’intérimaire Salikou Sanogo, selon les échos qui nous parviennent, n’a visiblement pas dit son dernier mot. Il se rapporte, en effet, que le président intérimaire et ses protégés, en l’occurrence Me Demba Traoré, ont beaucoup avancé dans leur dynamique d’organisation d’un congrès bis. Il s’agit, selon toute évidence, du congrès ordinaire que le camp opposé avait sollicité de tous ses vœux sans succès auprès de l’équipe sortante.
Par ailleurs, des assises bis impliquent logiquement une direction parallèle qui va sans doute disputer la légitimité à la nouvelle équipe conduite par Gouagnon Coulibaly depuis seulement une dizaine de jours. C’est dire que le dénouement définitif se fait toujours attendre et que la saga judiciaire a encore de beaux jours devant elle après les épisodes remportés par les artisans du congrès extraordinaire.
Quid de la tombe domiciliaire d’IBK
Le défunt ancien président de la République, Ibrahim Boubacar KEÏTA, repose désormais à domicile, chez lui à Sebenikoro. Tel en a décidé sa famille, après les obsèques et hommages officiels que lui ont rendus les autorités de la Transition. Il faut dire que l’oraison funèbre donnait déjà le ton de cette inhumation exceptionnelle et peu ordinaire, au regard de la teneur de certains propos de son auteur, qui donnait l’air de subodorer des arrière-goûts et amertumes d’adversités post mortem. «Nul ne peut plus t’atteindre désormais», a lancé Boubacar Ibrahim KEÏTA, avant la levée du corps à destination du domicile familial. Seulement voilà : selon plusieurs sources concordantes, la famille d’IBK n’a pas levé l’ensemble des équivoques qui entourent une propriété domaniale fortement contestée par les demi-frères de l’illustre défunt avec lesquels il en partagerait le legs. Comme nous l’évoquions dans une précédente parution, le contentieux demeure pendant à la justice et c’est peut-être risquer de reposer en paix pour l’éternité dans un domaine litigieux.
Rassemblées par la Rédaction
Source : Le Témoin