L’Union économique et monétaire ouest-africaine va accorder cette somme aux trois pays membres de la ligne de front du G5 Sahel, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger.
Cet argent est une contribution solidaire de tous les États membres de l’union, précisent les chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA. Plus de 50 milliards de francs CFA à libérer en urgence au profit des trois pays du G5 Sahel les plus touchés par le terrorisme. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger vont l’utiliser pour l’acquisition de matériels aériens mais aussi pour le recrutement et la formation de forces spéciales, a indiqué le premier ministre malien Boubou Cissé qui ajoute : « c’est important de trouver les moyens de lutter efficacement contre le terrorisme et l’insécurité. Mais il faut que les ressources que nous mobilisons puissent être des ressources pérennes. »
Création d’un nouveau fonds
Pour la mobilisation de ressources financières durables, la Conférence a décidé de créer un Fonds Régional de Sécurité. L’objectif est de permettre aux États de faire face aux défis sécuritaires dans l’espace CEDEAO.
« Ces avancées sont absolument nécessaires pour faire face aux menaces afin de nous permettre de relever ensemble le défi de la stabilité, de la paix et de la sécurité dans notre Union » a déclaré Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA. « J’ai la ferme conviction que la mise en commun de nos forces et de nos moyens permettra d’assurer la quiétude et la sécurité dans notre Union. »
Le 13 septembre dernier à Ouagadougou, l’UEMOA s’était déjà engagée à mobiliser des ressources propres à hauteur de 500 milliards de francs CFA pour le financement de la sécurité dans l’espace CEDEAO, a rappelé le président ivoirien.
Source : DW.COM